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Rencontre avec deux futures Ingénieures CESI !

Léa, en 2ème année d’Ecole d’Ingénieurs spécialité BTP et Kardelen, en 2ème année du Cycle Préparatoire Intégré (option BTP) sur le Campus CESI Montpellier, ont participé le 20 novembre dernier à la finale nationale du Challenge InnovaTech© 2020. Une aventure collaborative, portée par leur équipe Languedoc-Roussillon avec leur projet GreenSpirit : la salle de sport de demain. Elles nous racontent leur expérience…

5 questions à Léa et Kardelen : les challengeuses CESI École d’Ingénieurs

Qu’est-ce qui a suscité l’envie de participer à ce challenge ?

Léa : Pour ma part c’est Véronique Guillon (Directrice du Campus CESI Montpellier, Référente Mixité et membre de l’association « Elles Bougent »), qui m’a informée et je n’ai pas hésité à m’inscrire. Je suis actuellement dans une promo de 75 élèves pour seulement 5 filles. C’est vraiment dommage car ces chiffres ne représentent pas la mixité. Je trouve que les hommes et les femmes ne travaillent pas de la même façon. Avoir deux points de vues, permettrait peut-être de casser les codes et féminiser ce milieu très masculin !

Kardelen : Suite à un échange avec Alexandra Gelabert (Enseignante Formatrice) qui m’a proposé de m’inscrire. Ça m’a tout de suite interpellée et donnée envie d’y participer.

GreenSpirit en quelques mots, qu’est-ce que c’est ?

Kardelen : Green Spirit te permet de transformer les exercices réalisés sur ta machine en salle de sport en énergies électriques. Ces énergies sont réutilisées pour alimenter la salle. En plus, une application permet à la fin de chaque exercice, de comptabiliser le nombre de calories dépensées mais surtout le nombre de kilowaters générés. Au final, chaque utilisateur cumulera un score qui lui permettra au fil du temps d’être récompensé par des cadeaux en partenariat les commerçants locaux.

Léa : L’avantage de ce concept est que tous les murs intérieurs sont végétalisés et alimentés par de l’eau de pluie. C’est agréable et en plus ça régénère l’oxygène. Des produits locaux sont également mis à disposition pour nettoyer les machines entre chaque utilisation.
Notre crédo c’est « tu pédales sur ton vélo tu fais un geste écolo »

Comment avez-vous vécu cette finale 100% digitale ?

Léa : Ce qui m’a particulièrement marqué c’est que nous étions 13 équipes finalistes à soutenir nos projets avec une thématique identique et pas une seule idée ne se ressemblait. C’est un bel exemple de diversité. Nous avions toutes le même thème et sommes parties dans des directions différentes. C’est ça que je trouve impressionnant, être capable de faire d’une idée quelque chose d’unique.

Kardelen : J’ai apprécié le format en distanciel, je l’ai même trouvé plus attrayant que la première étape régionale. C’était ludique et moins stressant !

Pensez-vous que cette expérience va orienter vos futurs projets ?

Léa : Personnellement je pense que cette expérience va m’aider à plus m’affirmer en entreprise, à adopter une posture proactive et proposer de la valeur ajoutée dans le développement d’un projet.

Kardelen : Oui c’est sûr, c’est une expérience humaine enrichissante que nous allons pouvoir ajouter à notre CV et valoriser lors de nos prochains entretiens de recrutement.

25% : c’est le pourcentage de femmes ingénieures en france aujourd’hui. Comment réagissez-vous à ce chiffre ?

Léa : Les premiers mots qui me viennent à l’esprit sont : Pas assez…du tout. Je ne comprends pas pourquoi les femmes pensent qu’elles ne peuvent pas réussir dans les métiers de l’ingénierie. C’est un métier accessible à tout le monde. C’est aussi pour ça que je soutiens les initiatives de l’association « Elles Bougent », car elle montre aux jeunes femmes qu’elles sont capables autant que les hommes d’exercer des métiers techniques et d’étudier dans des filières scientifiques.

Merci à toutes les deux pour vos réponses !

Innovatech quésaco ?

Créé en 2016 par l’association Elles Bougent*en co-partenariat avec la DGE, ce concours intergénérationnel réunit chaque année des équipes exclusivement féminines composée de deux lycéennes, deux étudiantes et deux marraines. Ce challenge en faveur de l’entreprenariat au féminin et de l’innovation technologique, permet aux jeunes femmes de s’immiscer dans la peau d’une ingénieure et de découvrir toute l’étendue des métiers de l’industrie du futur.

Cette année, pour cette 5ème édition 100% digitale, 13 équipes lauréates des challenges régionaux ont pitchées leurs projets innovants devant un jury composé de Marie-Sophie PAWLAK (Elles Bougent), Franck Charron (Direction générale de la cohésion sociale), Loan My Descourvieres (Valeo), Marie ELOY (Bouge ta Boite, Entrepreneures, Propulsez votre Business, Femmes de Territoires), Samah Ghalloussi (AaliaTech), Thomas Gouzènes (DG Entreprises), Judith Klein (Portail éduscol), Siham Laux (ôfildesvoisins). Une belle aventure humaine et entrepreneuriale !

*L’association « Elles Bougent » a été créé en 2005 pour répondre aux besoins des industriels d’avoir d’avantages de talents féminins au sein de leurs équipes techniques et scientifiques afin de susciter des vocations féminines pour les métiers d’ingénieures et de techniciennes.

Les chiffres de la 5ème édition

  • 13 délégations régionales
  • 83 équipes participantes
  • 498 lycéennes, étudiantes et marraines
  • des centaines de bénévoles mobilisés sur ce challenge

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